
illustration d’un poème de Luz Volckmann
Sur mon cœur j’applique un baume de lumière et d’horizon.
Le ciel blanc a pris dans son piège
Une mésange solitaire
Une funambule de fil électrique.
Revenu des grisailles
Blessure de l’obscurité
Rappel qu’Ailleurs n’a jamais cessé
Le soleil est cette violence qui déchire toute chose.
La poussière répond à l’oiseau, qui répond à l’air, qui répond au ciel, qui répond à Dieu.
Ou alors : Rien n’existe entre la poussière et ce dieu.
Rien, si ce n’est la promenade d’un chat.
Au sein de ce dialogue
Le monde se refuse à l’effacement
Perpétuels sont ses bruissements.
Son silence ?
Mais le silence a t-il jamais été autre chose
Que l’instant de l’écoute ?
Ailleurs se nomme grabuge.
Tu t’en crois à l’abri.
Seras-tu jamais à l’abri de toi ?